Pour aider les entreprises d’ici à adopter l’intelligence artificielle
Radio-Canada
Devant la réticence et l’impression d'inaccessibilité chez les entrepreneurs et la population en général, la directrice du Centre de développement en intelligence numérique (CDRIN) de Matane, Isabelle Cayer, travaille à faire tomber les barrières entre l’intelligence artificielle et la « vraie vie ».
Elle le dit à qui veut l’entendre. Elle peut aider les entreprises à améliorer leur productivité et ce n'est pas de la magie.
Isabelle Cayer a développé une formation baptisée Vision artificielle et exploitation intelligente des ressources naturelles (VIARENA) pour rendre les connaissances sur l'intelligence artificielle accessibles et applicables.
Ce que j'essaie de faire, c'est de ramener de l'économie numérique en région, signale la directrice. Ça ne passe pas seulement par les cégeps, les centres de recherche et les universités. Ça passe par des entreprises qui ont des besoins bien concrets.
Le travail de développement a été effectué en collaboration avec Claude Coulombe, docteur en intelligence artificielle, entrepreneur et consultant en intelligence et le Cégep de Matane.
L'objectif de VIARENA est de faire que l'IA soit aussi québécoise que le sirop d'érable et la motoneige, peut-on lire dans l'introduction à cette formation.
Tous les entrepreneurs peuvent se sentir concernés par lA.
À Matane, ça peut être le cégep, la ville ou la MRC. Ça peut être des usines, Les Cuisines gaspésiennes ou Les Fruits de mer de l'Est, indique Mme Cayer.
Le cours comporte différents profils pour aider à la prise en charge de l'IA dans une entreprise.