Possible grève dans le milieu ferroviaire: les négociations au point mort
TVA Nouvelles
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
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Selon le porte-parole de Teamsters Canada, Christopher Monette, les entreprises ferroviaires tentent de jouer avec plusieurs articles de la convention collective, notamment la gestion des horaires et la fatigue des employés.
«C’est sûr que pour notre syndicat, on ne va pas négocier avec la sécurité ferroviaire. C’est non négociable pour nous et c’est sûr que nos membres peuvent compter sur nous pour ne pas faire de compromis», a affirmé M. Monette en entrevue à LCN.
Le syndicat explique que le conflit vient de demandes de concessions sur la sécurité des travailleurs de la part du CN et du CPKC. Les salariés de l’industrie ferroviaire travaillent sur appel tous les jours.
«Dans nos conventions collectives, on a des articles qui nous permettent de prendre des repos de 24 à 48 heures sans être dérangé par des appels dans le but d’être reposé pour le prochain appel», a ajouté le porte-parole de Teamsters Canada.
Le syndicat des travailleurs du CN et du CPKC veut lancer un fort message aux employeurs. Il indique que la balle est dans leur camp.
«On veut une convention collective qui est juste et équitable pour nos membres et qui ne compromet en rien la sécurité ferroviaire au pays. On est prêt à négocier», a souligné Christopher Monette.