Pont Pierre-Laporte : Marchand veut des explications sur le rejet de la voie réversible
Radio-Canada
Le ministre des Transports du Québec n’a pas l’intention d’élaborer un projet de voie réversible sur le pont Pierre-Laporte. Selon François Bonnardel, cette solution nécessiterait des investissements trop importants à la tête des ponts pour que le réseau routier puisse accommoder une nouvelle voie à l’heure de pointe.
La voie réversible nécessite des travaux majeurs au nord et au sud des ponts et la capacité portante du pont n’est pas assurée, fait valoir le cabinet du ministre des Transports.
Le gouvernement Legault ne donnera donc pas suite aux propositions de Régis Labeaume, qui remettait en question la pertinence du 3e lien et invitait les décideurs à opter pour des solutions de rechange moins coûteuses.
Son successeur, Bruno Marchand, souhaite lui aussi que le gouvernement provincial planche sur des solutions à court terme pour améliorer la fluidité de la circulation dans le secteur des ponts. Il doit d’ailleurs rencontrer François Bonnardel pour une première fois dans les prochains jours et entend lui demander des explications sur le rejet de la voie réversible sur le pont Pierre-Laporte.
J'ai hâte de voir. Il va m'expliquer pourquoi ce n'est pas possible. Je fais confiance aux ingénieurs. C'est sûr qu'on aurait souhaité que ça se fasse, affirme le maire de Québec.
« Peut-être que c'est pas possible, je ne suis pas ingénieur, je veux voir les données, je veux qu'on me démontre ce que M. Bonnardel avance. Si c'est pas possible, mettons cette solution-là de côté et trouvons en d'autres. »
Bruno Marchand souligne que même le projet de tunnel Québec-Lévis va de l’avant, il faudra compter au moins 10 ans avant son inauguration. Si on veut améliorer la mobilité, ne négligeons aucune mesure d'innovation qui permettrait d'améliorer la mobilité.