Plusieurs villes de l’Est-du-Québec prêtes à accueillir des familles ukrainiennes
Radio-Canada
Québec a identifié 14 villes comme lieux de première installation pour accueillir des réfugiés ukrainiens. Parmi elles, Rimouski a été ciblée en raison de ses compétences d’accueil déjà développées. Ailleurs dans l’Est-du-Québec, plusieurs villes souhaitent participer à la mobilisation, comme Gaspé ou encore Sainte-Anne-des-Monts.
Dans l’Est-du-Québec, Rimouski est la seule à faire partie des 14 villes identifiées pour accueillir des réfugiés ukrainiens. On a un mécanisme de disposition pour les réfugiés, qui a été commencé par le maire de l’époque, Éric Forest, rappelle l’actuel maire de la ville, Guy Caron.
En effet, Rimouski a su répondre aux crises qui engendrent l’arrivée de réfugiés, comme ça a été le cas avec les familles qui ont fuit la guerre en Syrie.
Toutefois, Guy Caron reconnaît que l’opération représente un défi important dans le contexte de la pénurie de logements. À l’époque, il y avait de meilleures possibilités; aujourd’hui, la pénurie de logements va changer un peu la possibilité de Rimouski de contribuer à ce niveau-là, nuance l’élu. Les capacités d'accueil de la ville sont en train d'être évaluées.
« C’est une chose d’accueillir les réfugiés, mais si on n’a pas une capacité adéquate en termes de logement, on pourrait être plus contre-productifs qu’autre chose. »
Au-delà des 14 villes ciblées, il y en a d’autres qui lèvent la main, insiste Daniel Côté, président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et maire de Gaspé.
Cet élan de solidarité est présent un peu partout au Québec, confirme Daniel Côté. Le maire assure que plusieurs familles au sein de sa municipalité se disent prêtes à accueillir des réfugiés ukrainiens chez eux. Ça n’aurait pas d’impact, de lien avec le contexte de la pénurie de logements, remarque-t-il.
Oleksii Pivtorak, étudiant ukrainien au Cégep de Gaspé confirme que les familles veulent se mobiliser. J’ai reçu des messages de monde qui veulent accueillir des réfugiés à Gaspé. Je vais avoir une rencontre, il y a plus de 12 familles à Gaspé qui veulent accueillir des réfugiés, se réjouit le jeune homme.
D’ailleurs, plusieurs groupes Facebook sont créés pour rassembler ceux qui souhaiteraient se porter volontaires à ce type d'accueil en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent.