Plusieurs options pour faciliter la traversée du fleuve Yukon à Dawson
Radio-Canada
Avec le vieillissement du traversier George Black, qui relie le centre-ville historique de Dawson à West Dawson et à la route Top of the World, la région envisage toutes les solutions possibles pour permettre la traversée, même la construction d’un pont.
Il n’y a rien qui n’est pas sur la table de discussion en ce moment, indique le surintendant de la zone nord pour le ministère de la Voirie et des Travaux publics, Jim Regimbal, ajoutant chercher la meilleure solution pour tous.
Dans les dernières années, le traversier George Black, qui permet de transporter les passagers et leur véhicule d’une rive à l’autre du fleuve Yukon, a rencontré une panoplie de problème autant mécanique qu’administratif avec comme résultat un arrêt ponctuel du service.
Le surintendant explique que des bris mécaniques sont inévitables considérant l’âge du vaisseau, mais que le gouvernement a pris des mesures afin d’allonger la vie du traversier.
Je touche du bois, et je touche à ma table en ce moment, mais nous devrions avoir de 10 à 15 ans supplémentaires avec ce traversier, espère Jim Regimbal. D’ici là, le gouvernement explore toutes les options.
Récemment, le ministère de la Voirie et des Travaux publics a tenu une séance d’information publique pour les résidents de Dawson afin de leur permettre d'exprimer leur opinion à ce sujet. Selon le surintendant, les commentaires recueillis sont toujours en cours d’examen.
Il indique également que les résidents ont jusqu’à la fin du mois pour soumettre leur commentaire et suggestion par le biais d'un sondage qui a été envoyé par la poste à tous les résidents de Dawson. Le sondage peut aussi se trouver en ligne.
Fre Strid demeure à West Dawson avec sa famille et a utilisé le traversier presque toute sa vie. Selon lui, les temps changent et cela devrait être pris en considération par le gouvernement lorsqu’il évoque différentes solutions.
Il y a environ 200 personnes qui vivent à West Dawson maintenant. Lorsque j’étais enfant, nous étions peut-être 30 ou 40. Alors c’est déjà beaucoup de personnes qui cherchent à aller travailler, souligne-t-il.