Plus de poulamons, mais moins de pêcheurs à Sainte-Anne-de-la-Pérade
TVA Nouvelles
Avec l’abondance de poissons et une météo parfaite, tous les ingrédients sont réunis pour les familles québécoises qui ont décidé de venir taquiner le poulamon à Sainte-Anne-de-la-Pérade, en Mauricie.
Certains découvrent l’activité pour la première fois et d’autres renouent avec la pêche aux petits poissons des cheneaux.
«Les gens ont dit que l’endroit devait être visité. Nous sommes très contents, cela répond à nos attentes. Je suis venu très souvent auparavant et cela faisait 20 ans que je n’étais pas venu. C’est un retour avec les petits-enfants et ma fille», a mentionné un pêcheur.
Les mesures sanitaires évoluent constamment et le président de l’association des pourvoyeurs de la rivière Sainte-Anne, Steve Marcotte, mentionne que le mot d’ordre est: adaptation. En plus de faire le deuil de la clientèle étrangère, M. Massicote ne peut plus offrir la pêche de nuit en raison du couvre-feu et les cabanes sont limitées à une bulle familiale.
«Ça va relativement bien dans les circonstances. Nous sommes privilégiés à Sainte-Anne-de-la-Pérade de pouvoir accueillir les petites familles en bulle. Les enfants sont contents de venir taquiner les petits poissons des chenaux», a indiqué M. Massicotte.
Contrairement aux années antérieures, le site n’accueille pas la clientèle internationale.
«Même la clientèle provenant des autres provinces est rare en raison du couvre-feu. Principalement, ce sont les familles québécoises qui viennent aux petits poissons cette année», a-t-il ajouté.
Les gens qui veulent pêcher le poulamon peuvent le faire jusqu’au 20 février prochain.