Plus de femmes candidates aux élections municipales
TVA Nouvelles
Le nombre de femmes candidates aux élections municipales a augmenté cette année avec une hausse de 4 % par rapport à 2017, ce qui rend l’objectif de la parité de plus en plus accessible même si elle n’est pas encore atteinte.
Julie Lemieux a quitté la vie politique en 2017 après huit ans à titre de conseillère municipale et son mandat de vice-présidente du comité exécutif de la Ville de Québec.
«Moi j’ai été seulement la deuxième, mais vingt et quelques années plus tard, ça faisait longtemps qu’il n’y en avait pas eu et j’étais juste la deuxième. Ça ne marche pas», a-t-elle indiqué.
Elle s’est ainsi réjouie de l'avancement de la parité dans les candidatures, mais a souligné que le nombre de femmes n’est toujours pas suffisant pour bien représenter la société.
De son côté, la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, a accueilli positivement la proportion de candidates dans la campagne municipale pour le scrutin du 7 novembre prochain.
«Ce sera une bonne élection 2021 parce qu’on a réussi à avoir plus de femmes, c’était notre objectif, mais également plus de jeunes», a souligné la ministre.
Près de la moitié des candidatures sont d’ailleurs des femmes chez les 18-34 ans et cet engouement pour la politique avait déjà été constaté en 2017 par Julie Bourdon, membre de la Commission Femmes et gouvernance de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
«On avait déjà vu une certaine progression en 2017. Puis dans les élus en 2017, je pense que la proportion était de 40 % de femme élue de moins de 35 ans pour 60 %. Donc, il y avait déjà une certaine parité, malgré que le nombre d’élus de moins de 35 ans reste quand même d’environ 10 ou 15 %», a-t-elle expliqué.
S’il y avait 25 % de candidature féminine en 2005, une augmentation de 10 % a été enregistrée 16 ans plus tard, atteignant alors les 35 %.