Plus de 700 jours sans match, le parcours de Nicolas Ouellet avec les Gee-Gees
Radio-Canada
L’attaquant des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, Nicolas Ouellet, a dû attendre 708 jours avant de pouvoir finalement rejouer un vrai match de saison. Cette longue séquence d’inactivité a été causée par la crise sanitaire, qui a annulé et reporté ses matchs, ainsi qu’une blessure au genou.
Il a finalement brisé la glace le 16 février, à Trois-Rivières, marquant les deux buts de son équipe. Avant le match, j’étais vraiment stressé. Il fallait que je me remette dedans. Ça s’est quand même bien passé pour ma part, raconte le hockeyeur de Mascouche qui a célébré son 23e anniversaire le mois dernier.
Son entraîneur-chef, Patrick Grandmaître, n’a même pas été étonné de voir son protégé tirer son épingle du jeu après une si longue absence : Il n’avait pas l’air d’un gars qui avait manqué autant de temps.
« On le voit à l'entraînement : Nicolas augmente le niveau de vitesse, de compétition et le dynamisme de tous ses coéquipiers. On est très heureux de l’avoir avec nous. »
Interviewé au milieu d’une séquence de quatre matchs en sept jours, l’étudiant-athlète convient qu’il est nécessaire de gérer ses énergies : Je me dois d’être intelligent pour bien doser mon énergie. Ce n’est pas évident de ne pas jouer pendant 708 jours, mais après quelques matchs, je devrais être correct, anticipe celui qui revendique trois points à ses deux premiers matchs dans les rangs universitaires.
Tout au long de l’été, l’ancien attaquant des Foreurs de Val-d’Or a mis les bouchées doubles en ayant pris soin d’encercler la date du 4 novembre sur son calendrier. Ce soir-là, ses coéquipiers des Gee-Gees ont lancé leur saison contre leurs rivaux territoriaux des Ravens de Carleton.
Mais ils l’ont fait sans Nicolas Ouellet. Deux semaines plus tôt, le rapide patineur s’est déchiré le ligament croisé et le ligament croisé médial d’un genou lors d’une partie préparatoire. En effectuant un changement de direction, son genou a croisé celui d’un adversaire, et c’est l’attaquant québécois qui a encaissé le choc.
C’était une méchante badluck. Ça a pété. Je l’ai senti tout de suite. J’étais vraiment frustré.
Patrick Grandmaître a choisi d’utiliser Nicolas Ouellet sur le premier trio de son équipe en compagnie des Gatinois Yvan Mongo et Charles-Antoine Roy. L’entraîneur-chef sentait que les qualités individuelles de ses trois joueurs allaient en faire une bonne unité.