
Plus de 7 % des propriétés de Charlottetown détenues par des non-résidents de l’Î.-P-.É.
Radio-Canada
Environ 7,3 % des propriétés de l'agglomération de recensement de Charlottetown ne se trouvent pas entre les mains de Prince-Édouardiens, selon les données de 2021 de Statistique Canada.
Dans cette zone qui comprend la région métropolitaine, les municipalités au sud-est de la capitale jusqu’à Kingston, ainsi que les communautés allant de Sauvage Harbord à Rustico Nord sur la côte nord, près de la moitié de ces résidences et terrains (3,5 %) appartiennent à des gens qui ne résident pas au Canada.
Ce qui met Charlottetown au deuxième rang national, juste derrière Vancouver qui en compte 4,3 %.
L’autre partie (3,8 %) est possédée par des résidents qui vivent dans d'autres provinces canadiennes.
Pour Ricardo Trajan, chercheur principal au Centre canadien de politiques alternatives, ce phénomène a des conséquences évidentes.
« Ce sont des effets sur les gens qui essayent de s'acheter une maison, car ça veut dire que de plus en plus ils sont en compétition avec des gens d'ailleurs. »
Ces chiffres sont aussi de mauvaise augure pour les locataires qui peuvent s’attendre à des loyers plus élevés.
Ça veut dire que de plus en plus des propriétaires sont des sociétés d'investissement qui sont basées ailleurs et qui vont chercher du profit et qui sont plus agressives, indique-t-il.
Le chercheur explique que des investisseurs immobiliers acquièrent des résidences dans des lieux touristiques, comme l’île, pour en tirer profit à travers des plateformes de location à court terme.