Plus de 500 postes supprimés au sein du Groupe TVA
Le Journal de Montréal
Le Groupe TVA va supprimer près du tiers de ses effectifs dans le cadre d’une réorganisation afin d’assurer sa pérennité, a annoncé Québecor jeudi.
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L’entreprise a fait part d’une vaste restructuration de ses activités qui touche à la fois la production de contenu chez TVA et l’ensemble de ses médias, incluant Le Journal de Montréal, Le Journal de Québec et les magazines du groupe.
«Il n’est pas question que Groupe TVA disparaisse du paysage médiatique et télévisuel du Québec», a assuré en point de presse le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, affirmant qu’il doit agir afin de «sauver TVA».
Or, selon lui, les abonnements ont reculé de 10 % tandis que les revenus publicitaires ont diminué de 25 %.
«Ceci témoigne de la gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons présentement. Le modèle d’affaires de la télévision traditionnelle est bouleversé pour toujours», a soutenu M. Péladeau.
Québecor a imputé à la concurrence grandissante des plateformes de diffusion numérique comme Netflix, Amazon Prime, Tou.tv EXTRA, Disney+ ou Crave une partie de ses déboires financiers.
Alors qu’il manque encore 16 000 travailleurs sur le plancher dans nos magasins et que cela pèse lourd sur les épaules de 47% des employés, selon un nouveau sondage de Léger obtenu par Le Journal, les détaillants craignent le pire si on vient les priver en plus de leurs travailleurs étrangers temporaires (TET).
Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.