Plus de 3700 maisons perdues pour des locations à court terme en N.-É.
Radio-Canada
Plus de 3700 maisons en Nouvelle-Écosse ne sont pas disponibles pour les familles à la recherche d'un logement permanent parce qu'elles sont répertoriées comme des locations à court terme.
Cette statistique ressort d’une recherche menée par un groupe communautaire d'Halifax appelé Neighbours Speak Up.
Le groupe a compilé les données du registre des hébergements à court terme du gouvernement de la Nouvelle-Écosse et du site internet d'analyse des données de location à court terme AirDNA.
Il a constaté qu'il y avait 3792 locations du genre dans la province répertoriée comme étant une location de maison entière.
Le fait important ici est qu'il s'agit de résidences secondaires qui pourraient être utilisées pour le logement, compte tenu de notre situation actuelle, dit Bill Stewart, porte-parole du groupe Neighbours Speak Up.
« Nous pensons que même une partie de ces résidences aiderait de nombreuses personnes à faire face à la crise du logement. »
Une défenseure du logement de la côte sud, Kristi Tibbo, dit qu'elle voit l'impact profond du secteur relativement nouveau de la location de vacances dans des communautés comme Lunenburg, Chester et Mahone Bay.
Tout un groupe de logements est retiré aux familles locales qui veulent acheter des maisons dans lesquelles elles aimeraient rester et grandir, explique celle qui oeuvre à l’Association Open Doors de la côte sud.
Des logements et des maisons sont retirés du marché parce que les propriétaires peuvent percevoir des prix plus élevés auprès des vacanciers.