Plus de 25% des Canadiens souffrent d’épuisement professionnel en raison de la pandémie
TVA Nouvelles
Plus du quart des Canadiens sont aux prises avec l’épuisement professionnel, provoquant un manque de concentration et de motivation en raison des effets de la pandémie de COVID-19, selon les résultats d’une enquête dévoilés jeudi.
L’indice de santé mentale du fournisseur de solutions en mieux-être LifeWorks révèle que 28 % des Canadiens ont de la difficulté à décrocher après les heures de travail, alors que 42 % d’entre eux se sentent épuisés après leur journée de travail.
L’Étude a établi l’indice de santé mentale global du mois de mars à -10,5, presque similaire au résultat de février, confirmant une tendance baissière par rapport au score de référence 0,0 d’avant la pandémie.
Au Québec, l’indice de santé mentale se situe à -7,9, en baisse par rapport au mois de février, mais il reste le plus élevé à l’échelle du pays pour le troisième mois consécutif, selon le coup de sonde de LifeWorks.
Plus de 35 % des Canadiens sondés ont de plus en plus de la difficulté à se motiver au travail, avec un résultat de santé mentale de -25,4 %, soit près de 15 points au-dessous de la moyenne nationale.
«L’incapacité à décrocher du travail n’est pas une préoccupation nouvelle, mais avec le télétravail et le travail hybride, le phénomène atteint de nouveaux sommets inquiétants», a indiqué Stephen Liptrap, président et chef de la direction de LifeWorks.
«La motivation diminue avec l’épuisement professionnel, non pas parce que les gens se fichent de leur travail, mais parce qu’ils manquent d’énergie pour s’y engager pleinement», a expliqué Paula Allen, directrice mondiale et première vice-présidente.
«Les employeurs commencent à se rendre compte que les répercussions des perturbations pandémiques sur la santé mentale ne sont pas près de disparaître», a fait savoir Stephen Liptrap.