
Plus d’infirmières examinatrices en cas d’agression sexuelle chez Horizon
Radio-Canada
Au Nouveau-Brunswick, le Réseau de santé Horizon annonce des changements significatifs à son programme d’infirmières examinatrices pour les victimes d’agressions sexuelles. Le réseau compte notamment ajouter du personnel, élaborer une stratégie d'éducation provinciale et former un comité provincial de gouvernance.
Ces nouvelles mesures sont le résultat d’une enquête interne des services offerts par le programme.
En septembre dernier, une femme de 26 ans a été refoulée à l’urgence de l'Hôpital Dr Everett Chalmers de Fredericton sans pouvoir obtenir un examen médico-légal à la suite d'une agression sexuelle.
Quatre infirmières du programme ont ensuite démissionné, après que le premier ministre Blaine Higgs ait évoqué un manque de compassion de la part du personnel de ce programme.
Le Réseau de santé Horizon décide aussi de renommer le programme pour mieux refléter le travail exhaustif du personnel. Il se nommera désormais le programme de soins infirmiers médico-légaux (PSIML).
Les infirmières médico-légales du PSIML fournissent des soins spécialisés aux victimes de violence sexuelle, violence entre partenaires intimes et de mauvais traitements.
Ces infirmières sont formées à la conduite d’un examen médico-légal, y compris la collecte de données et le témoignage en salle d’audience, tout en faisant preuve de compassion et de sensibilité à l‘égard des victimes, précise le réseau de santé.
Horizon prévoit augmenter son personnel et ajouter un coordonnateur du PSIML dans les cinq régions desservies par le réseau, soit Moncton, Saint-Jean, Fredericton, Upper River Valley et Miramichi.
Il prévoit aussi l’ajout d’une infirmière examinatrice médico-légale 16 heures par jour à Moncton, Saint-Jean et Fredericton et 8 heures par jour à Upper River Valley et à Miramichi.