Plus d’enfants hospitalisés en raison d’un virus respiratoire
Radio-Canada
Le nombre d’hospitalisations est reparti à la hausse dans les départements de pédiatrie de la région en raison du virus respiratoire syncytial (VRS).
Le pédiatre Jean-Benoît Bouchard constate une progression et souligne que les urgences reçoivent de plus en plus d’enfants malades.
« Sur le département de pédiatrie, on voit une recrudescence des hospitalisations. »
Le VRS revient chaque année autour de la même période. Il afflige surtout les enfants puisque leurs petites bronches les rendent particulièrement vulnérables aux sécrétions que le virus engendre.
Ça peut mener à une détresse respiratoire ou un rythme respiratoire plus rapide. Il faut surveiller si l’enfant a du tirage [lorsque la peau est aspirée vers l’intérieur des côtes lors de la respiration]. Il faut alors faire des toilettes nasales ou le mouche-bébé. Si la fièvre perdure, les parents doivent consulter, avise le pédiatre.
Il assure que les hôpitaux sont prêts à accueillir plus de jeunes patients. On a un plan pour augmenter notre capacité hospitalière, on a des étapes établies et du personnel qu’on peut aller chercher, a affirmé Jean-Benoît Bouchard en entrevue à C’est jamais pareil.
Pour protéger les personnes les plus vulnérables comme les bébés prématurés ou les gens souffrant de problèmes cardiovasculaires, les médecins peuvent administrer un type de vaccin qui combat le virus respiratoire syncytial.