
Plus besoin d’aller à l’université pour faire de l’argent si l’on a un bon métier
Le Journal de Montréal
Un entrepreneur en construction et entretien paysager de 21 ans, qui s’enlignait pour être avocat au secondaire, ne regrette pas d’avoir finalement lancé sa PME comme bien des Québécois qui gagnent très bien leur vie en exerçant un métier en demande.
• À lire aussi: Après des années en finance, il trouve son bonheur dans la construction
• À lire aussi: Un entrepreneur lance un cri du cœur: il faut arrêter de décourager les jeunes d’aller dans la construction
• À lire aussi: Construction: des métiers payants et en demande
«J’ai commencé par emprunter 20 000$ à ma grand-mère sur une marge de crédit. Je l’ai remboursée en six mois en travaillant comme charpentier», dit en souriant Jacob Grisé, 21 ans, qui a tourné le dos à la profession libérale d’avocat qu’il avait en tête avant, étant plus jeune.
«Je me suis incorporé la journée de mes 18 ans», poursuit celui qui a commencé en tondant des pelouses et développé par la suite un savoir-faire en paysagement et en construction qui l’a amené à se lancer en affaires très tôt dans la vie.
Aujourd’hui, le jeune homme dirige le Groupe Mirage sur la Rive-Sud de Montréal, avec son partenaire d’affaires Nathan Laliberté, dans la jeune vingtaine.
«Il y a de moins en moins de personnes qui veulent se salir ou faire des métiers un peu plus durs», observe-t-il avant de monter dans son camion pour rejoindre un chantier à Saint-Hyacinthe avec des travailleurs étrangers qu’il supervise.
Or, Jacob ne serait pas le seul à suivre cette voie si l’on se fie à une nouvelle étude de l’Institut du Québec (IDQ) publiée aujourd’hui, intitulée Étudier, est-ce encore si payant?