Plomb dans les écoles : encore beaucoup de travaux à faire au CSS du Lac-Abitibi
Radio-Canada
Il reste encore beaucoup de travaux à faire pour que les écoles du Centre de services scolaire (CSS) du Lac-Abitibi répondent aux normes sur la concentration de plomb dans l'eau.
En 2019, le gouvernement du Québec avait demandé de mener une campagne d'échantillonnage des points d'eau dans toutes les écoles pour vérifier s'ils répondaient aux nouvelles recommandations de Santé Canada (5 microgrammes de plomb par litre d’eau).
Au CSS du Lac-Abitibi, plusieurs points d'eau, soit des lavabos et des fontaines, nécessitent des réparations, comme l’a démontré leur campagne d’échantillonnage menée à l’automne 2020.
Après cette opération, une soixantaine de points d'eau ont été condamnés. À plus de 100 points d’eau, on doit laisser couler l'eau au moins une minute avant de la consommer, selon le rapport de la campagne d’échantillonnage.
Dans deux écoles primaires, on doit apporter des bouteilles d'eau pour assurer l'accès à l'eau potable, soit à l'école du Royal-Roussillon Pavillon le Séjour, à Macamic, et au Pavillon l'Assomption de l'école l'Envol.
Il ne faut pas oublier que l’Académie accueille aussi présentement la clientèle du pavillon Victor-Cormier qui a malheureusement été incendié. Avec tout l'achalandage du service de garde, avec un point d’eau condamné, ça justifie le fait d’apporter de l’eau potable à ces enfants-là, précise Éric Dupuis, directeur des ressources matérielles et de l’informatique au CSS du Lac-Abitibi.
Dans la dernière année scolaire, onze entrées d'eau ont été remplacées dans les établissements au CSS du Lac-Abitibi.
Charles Bégin, régisseur des services administratifs et des ressources matérielles, indique qu'on ne sait pas à quel moment tous les points d'eau seront réparés pour répondre aux normes sur le plomb.
C’est vraiment du cas par cas selon les écoles. Dans certaines écoles, la problématique est plus généralisée et nécessiterait d’arracher toutes les canalisations dans tous les murs et de refaire la plomberie d’un bout à l’autre. C’est plus difficile de planifier ce genre de projet à long terme, explique-t-il.