
Plan de refondation de la santé : vers plus de privé pour plus d'efficacité? Plan de refondation de la santé : vers plus de privé pour plus d'efficacité?
Radio-Canada
Pour la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Julie Bouchard, avoir davantage recours au réseau privé n’est pas du tout la solution.
Encore une fois, on met le privé de l'avant, alors que le réel enjeu [ce sont] les soins de première ligne, lance-t-elle. Julie Bouchard croit d’ailleurs que la question de l’équité dans les soins de santé doit être plus prise en compte dans la situation actuelle, au-delà de l’efficacité.
De son côté, le Dr Pascal-André Vendittoli, chirurgien orthopédiste à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, qui pratique aussi en clinique privée, estime que le secteur privé s’inscrit en complémentarité au secteur public.
Mon opinion, c’est qu’on doit donner le libre choix à la population. Je crois que c’est sain, parce que le réseau public, s’il n’a pas de comparatif, il ne va pas progresser, croit-il.
Pour la chercheuse Maude Laberge, professeure d’économie de la santé à l’Université Laval, il faudrait recentrer le débat, non pas en mettant en dualité les secteurs privé et public, mais plutôt en le tournant vers les valeurs d’accessibilité et d’équité des soins.