Piquée par le ministre Champagne, Pepsi promet de le rencontrer
Le Journal de Montréal
Pointée du doigt par le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, pour son absence à une rencontre au sommet lundi dernier sur les prix à l’épicerie, Pepsi a assuré le lendemain au Journal qu’elle voulait bel et bien rencontrer le ministre pour trouver des solutions.
«Nous n’avons pas été en mesure d’y participer, mais nous avons proposé au ministre de le rencontrer à une date ultérieure», a indiqué Pepsi au Journal.
« Nous sommes déterminés à collaborer avec le gouvernement pour trouver des solutions dans ce contexte difficile pour les Canadiennes et Canadiens », a-t-on assuré.
Absences remarquées
La multinationale a dit être contente que son association sectorielle ait mené cette « conversation productive».
Lundi dernier, les Nestlé et Kraft Heinz ont rencontré le ministre Champagne, mais Coca-Cola et Pepsi ont brillé par leur absence, ce qui avait déplu au gouvernement Trudeau.
« La conséquence, c'est l'ensemble des 40 millions de Canadiens et Canadiennes parce que l'on va être en mesure de voir ceux qui font quelque chose et ceux qui ne le font pas. Moi, j'ai été très clair avec eux, je n'aurai pas de problème à les nommer», avait-il laissé tomber.
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Le port de Montréal enclenche son premier jour de lock-out lundi dans le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du port de Montréal. Un arrêt de travail qui aura des conséquences économiques «immédiates» et majeures si le conflit se prolonge.