Pierre Poilièvre courtise les électeurs conservateurs en Chaudière-Appalaches
Radio-Canada
Le candidat à la chefferie du parti conservateur, Pierre Poilièvre, était en opération séduction en Chaudière-Appalaches ce week-end. Après un passage en Beauce vendredi, il a rencontré des partisans, samedi, à Lévis.
Le député de la circonscription ontarienne de Carleton a donné un discours au Centre des congrès de la municipalité de la Rive-Sud, devant 300 personnes environ. Toutes ont semblé acquises à sa cause au regard des applaudissements nourris qui ont ponctué ses paroles.
D’emblée, il a mis en avant son humilité, une qualité essentielle, selon lui, dont les hommes et les femmes politiques doivent faire preuve. Les députés sont des serviteurs du peuple, pas des maîtres.
La notion de liberté a ensuite dominé son propos. Nous sommes pour la liberté au Canada, a-t-il rappelé. Mais il y a des gens qui ne se sentent pas libres, des gens qui pensent avoir perdu leur liberté. Pierre Poilièvre a ensuite dénoncé les restrictions imposées par Ottawa pendant la pandémie.
Lui, premier ministre, il a assuré qu’il gérerait le pays autrement. Sa politique serait placée sous le signe des économies. Plus le gouvernement dépense, plus ça coûte cher aux Canadiens. C’est la Justinflation.
Entre révision à la baisse du budget fédéral et suppression de la banque de l’infrastructure mise en place par le gouvernement Trudeau, le député de 42 ans a indiqué qu’il amputerait le financement de CBC-Radio-Canada de 1 milliard de dollars parce qu’on n’a pas besoin de propagande libérale de gauche.
Dans ses envies de conquête du parti, Pierre Poilièvre peut compter sur le soutien du député de Charlesbourg–Haute-Saint-Charles, Pierre Paul-Hus. Celui-ci affiche publiquement son appui depuis la fin avril; il était présent à Lévis, samedi soir, et ne tarissait pas d’éloges sur son poulain.
J’ai toujours trouvé que c’était la personne la plus efficace au sein du parti conservateur actuellement au sein de l’opposition, mais aussi quand le parti était au pouvoir sous Stephen Harper.
Le style Poilièvre plaît à l’élu québécois. À un moment donné, il faut brasser. Les citoyens sont tannés de toujours voir la classe politique vouloir être élue et par la suite tu n’entends plus parler de certains députés.