Pierre Lapointe en six chansons
Radio-Canada
Vingt ans de carrière. Plus d’une dizaine d’albums. Pierre Lapointe détient une longue feuille de route. Seul sur scène avec un piano, celui qui a grandi à Gatineau présentera samedi une rétrospective de sa carrière au Centre national des arts (CNA). Voici six chansons marquantes de son répertoire.
Parmi toutes ses pièces, Deux par deux rassemblés, sur l’album La forêt des mal-aimés, demeure un incontournable pour le public, concède Pierre Lapointe.
Cette chanson a un thème et un fondement assez purs. Ça parle du fait qu’on espère, un jour, être heureux à deux et trouver sa place, raconte-t-il. J'ai décidé de vendre une idée très noble: celle de vouloir être aimé.
Revisitée sur l’album Seul au piano, cette version, beaucoup plus sobre, semble de plus en plus connue du public. Ça me fait plaisir, parce que c’est peut-être plus en phase avec l’âge que j’ai, et la carrière que j’ai maintenant, ajoute le chanteur et musicien.
Ayant grandi en Outaouais, Pierre Lapointe a fait ses débuts dans la région.
À 19 ans, il a remporté le concours Tout nouveau, tout show, qui avait alors lieu dans le secteur d’Aylmer, à l’Auberge Symmes. À l’époque, il y avait présenté, entre autres, Le colombarium. Cette chanson-là, c’est le début de tout, se souvient l’artiste.
« Le columbarium, je l'ai écrite sur la rue Sillery, à Gatineau. Je me souviens exactement du moment où j'ai écrit cette chanson-là au piano, dans le salon, chez mes parents. »
En 2001, l’auteur-compositeur-interprète s’est également fait remarquer à l’ancien festival Musiqu'en nous, à Saint-André-Avellin, dédié aux artistes de la relève.
Nos joies répétitives – dont le titre apparaît d’abord sur Punkt, puis sur Paris Tristesse en version épurée – est l’une des chansons fétiches de Pierre Lapointe. Pour lui, elle représente bien sa façon très lucide, voire un peu déprimante de voir le monde, la vie et les relations humaines.