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PICTURA DE IPSE : musique directe d’Hubert Lenoir
Radio-Canada
On peut aisément apprécier le nouvel album d’Hubert Lenoir sans connaître son contexte de création. Mais voilà! Le contexte est intéressant, d’autant qu'il s'agit d'un autoportrait musical.
Hubert Lenoir nous a donné rendez-vous à l’atelier de pressage de vinyles la Société des Loisirs, situé sur la rue Dorchester à Québec, en plein cœur du quartier où il habite. L'artiste a produit un livret pour ceux qui écouteront cet album double qui flirte avec le rap, l’électro, le jazz et la soul, tout en étant pop. Il y explique notamment avoir été victime d’homophobie.
Rencontre avec l'artiste.
Comment te sens-tu maintenant que ton nouvel album PICTURA DE IPSE : musique directe [du latin peinture de lui-même] vient de paraître?
Hubert Lenoir : J’aime faire de la musique. J’aime l’idée qu'elle soit dans le monde. La sortir, c’est toujours plus stressant comme travail, mais après ça, je suis content.
Tu écris t’être inspiré de réalisateurs québécois comme Pierre Perrault et Michel Brault, des pionniers du cinéma direct. De quelle façon t’ont-ils influencé?
Hubert Lenoir : Ce que je voulais faire, c'est capter la vérité à partir du réel. Parce que quand tu travailles sur un album qui est si personnel, c’est difficile de ne pas voir juste un côté de la médaille. Souvent, les albums qui sont extrêmement personnels, c'est facile de tomber dans quelque chose de vraiment écorché. Ça, c'est quelque chose qui me faisait vraiment chier quand j'écoutais des albums qui étaient personnels. Il y en a de très bons qui ont été faits de cette manière-là, mais je trouve que ça été overdone.