Photos intimes : le Ballet royal de Winnipeg accepte un accord de 10 millions de dollars
Radio-Canada
Un accord a été conclu dans le cadre d'un recours collectif intenté contre le Ballet royal de Winnipeg à la suite d'allégations selon lesquelles un ancien professeur et un photographe auraient pris des photos intimes d'élèves et les auraient diffusées sans leur consentement.
Les avocats des plaignants ont indiqué dans un communiqué que la compagnie de danse a accepté de verser 10 millions de dollars en son nom et au nom de Bruce Monk en échange du rejet des plaintes déposées contre eux.
Une audience du tribunal pour l'approbation doit avoir lieu le 11 février en visioconférence.
Le recours collectif a été intenté au nom d'élèves qui ont fréquenté l'école de Ballet de Winnipeg entre 1984 et 2015 et qui auraient été photographiés par Bruce Monk dans un cadre privé.
La poursuite allègue que M. Monk a pris des photos nues, semi-nues et intimes d'élèves, dont certaines ont été publiées, vendues et diffusées en ligne.
Le Ballet royal de Winnipeg a confirmé dans un communiqué qu'une proposition de règlement à l'amiable avait été conclue, mais n'a pas voulu faire de commentaires avant son approbation.
André Lewis, directeur artistique et chef de la direction, indique dans un communiqué que M. Monk avait été congédié peu après le début d'une enquête.
La sécurité de nos étudiants, de notre personnel et de nos danseurs reste notre priorité absolue et nous continuons à travailler avec des organismes tels que le Centre canadien de protection de l'enfance pour nous assurer que nos politiques et procédures au Ballet royal de Winnipeg font tout ce qu'elles peuvent pour offrir un environnement sûr à tous, a déclaré M. Lewis.
La plainte allègue que M. Monk a distribué les photos sans le consentement des élèves, ajoute le cabinet d'avocats Waddell Phillips de Toronto dans le communiqué.