Photos intimes : entente de 10 M$ acceptée contre le Ballet royal de Winnipeg
Radio-Canada
La Cour supérieure de l’Ontario a accepté, vendredi, une entente de 10 millions de dollars dans le cadre d’une action collective contre le Ballet royal de Winnipeg et Bruce Monk, un ancien professeur et photographe de l’école de ballet.
L’action collective avait été lancée en 2016 et acceptée en 2018 par la Cour.
En janvier, le Ballet royal de Winnipeg avait accepté l’entente d'indemnisation des victimes, qui devait ensuite être entérinée par la Cour.
Il est reproché à Bruce Monk d’avoir pris des photos nues et sexuelles de jeunes femmes et adolescentes qui étudiaient au Ballet royal de Winnipeg, où il a travaillé de 1984 à 2015. Certaines des photographies ont été diffusées en ligne.
L’indemnisation qu’une personne pourra recevoir dépendra du nombre total de plaignants et de l’impact sur la vie de la personne. Le fait que leurs photos ont été diffusées en ligne ou publiées sera aussi pris en compte.
Le mois dernier, un avocat représentant d’anciens élèves a identifié de 50 à 70 personnes dont des images nues, semi-nues ou sexuelles ont été prises. Il estime que plus de personnes pourraient être concernées.
Les détails pour obtenir une indemnisation seront disponibles sous peu. Les demandes d’indemnisations seront acceptées durant 12 mois.
La compagnie de ballet a présenté des excuses formelles aux membres de l’action collective, après que l’entente a été approuvée par la Cour.
Nous reconnaissons que ces séances de photographie ont été traumatisantes pour de nombreux élèves, peut-on lire dans la déclaration (Nouvelle fenêtre) du Ballet royal (en anglais).