Phillip Danault, du tremplin à l’océan Pacifique

EL SEGUNDO – Sur le tremplin, à Montréal, Phillip Danault avait tous les projecteurs braqués sur lui. Il a atterri dans l’océan de Los Angeles, là où il n’est qu’un poisson dans une mer bien vaste. Et ça lui convient parfaitement.

Le voilà bien en selle à L.A. avec un contrat de 6 ans et 33 millions de dollars en poche, une maison à Manhattan Beach et un deuxième enfant, une petite fille à naître bientôt.

Avec le recul, ça sentait la fin entre le Canadien et le clan Danault depuis bien longtemps. Les papiers du divorce n’étaient pas encore signés, mais il ne faisait aucun doute qu’ils allaient mettre un terme à leur association.

Le fait que le Québécois ait avoué avoir volontairement attendu avoir de concevoir un autre enfant parce qu’il savait qu’il allait déménager balaie les derniers doutes possibles.

On m’avait fait une offre, on avait fait une contre-offre et on ne m’était pas revenu. Ça nous laissait entendre…Mon agent n’était pas fou. Don Meehan fait ce métier depuis longtemps. Je sentais aussi qu’ils voulaient laisser la place aux jeunes. C’était correct aussi. Je n’avais pas de problème avec ça.

Montréal m’a amené que du positif, de la force mentale. Montréal, c’était comme un tremplin pour moi.

Mais à un moment donné, tu es capable de lire entre les lignes. Je tenais vraiment à honorer ma dernière saison. Et je l’ai fait. C’était difficile de me dire que c’était fini. Mais en même temps, Montréal, c’est tellement intense, a-t-il expliqué vendredi midi.