Peur et solidarité pour les réfugiés bloqués à la frontière polonaise
TVA Nouvelles
Le chaos des premiers jours s'est résorbé, mais des milliers d'Ukrainiens attendent toujours de traverser la frontière avec la Pologne. Dans leurs récits, la peur d'une guerre à laquelle ils n'avaient pas cru, mais aussi la solidarité qui se met en place.
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Un froid mordant est tombé lundi sur la région de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine. De Tvirja, minuscule village traversé par la route menant à la Pologne, il ne reste que 24 kilomètres jusqu'au poste-frontière de Shegyni.
C'est là que se termine la file de véhicules, occupés essentiellement par des femmes et des enfants, avançant au pas vers la frontière. Des tas de déchets et quelques voitures abandonnées témoignent qu'elle continuait sur plusieurs kilomètres supplémentaires en fin de semaine dernière.
C'est aussi à Tvirja, devant l'établissement scolaire qu'elle dirige, qu'Ivana Chtcherbata a installé, avec l'aide de quelques femmes du village, un stand offrant boissons chaudes et nourriture.
«On s'est mis debout et on a fait tout ça avec nos mains de travailleurs», assène la directrice d'école d'une voix forte en montrant, derrière elle, tout ce dont un automobiliste frigorifié peut rêver.