Peu de candidates à la mairie dans le Nord-Ouest de l’Ontario
Radio-Canada
Les électeurs du Nord-Ouest ontarien auront peu de choix s’ils souhaitent élire une femme à la mairie. Il n’y a que deux seules communautés parmi les dix plus peuplées de la région à compter une femme parmi les candidats.
Selon une analyse de CBC, les quatre villes les plus importantes du Nord-Ouest, soit Thunder Bay, Kenora, Dryden et Fort Frances, n’ont aucune candidate qui se présente à la mairie.
Ailleurs dans la région, Lucy Kloosterhuis brigue un autre mandat dans le canton d’Oliver Paipoonge, à l’ouest de Thunder Bay.
Penny Lucas à Ignace, Margaret Hartling à Manitouwadge, Suzanne Kukko à Nipigon et Tara Anderson Hart à White River sont également candidates à la mairie.
À Shuniah, une municipalité d’environ 3200 personnes à l’est de Thunder Bay, Wendy Landry a été élue mairesse par acclamation pour un troisième mandat.
Selon elle, c’est un rôle qui nécessite une grande implication et qui est souvent accompagné par beaucoup de pression.
Chaque décision, chaque mot que vous dîtes, comment vous vous tenez, habillez et présentez, tout peut être analysé, surtout sur les réseaux sociaux, estime-t-elle.
Cette pression peut parfois devenir étouffante. June Caul, la première femme à être élue mairesse de Fort Frances en 2018, a choisi de se retirer de la vie politique après un seul mandat.
Certaines personnes ne me respectaient pas en raison de mon poste et ceci a rendu les choses difficiles, explique-t-elle. J’ai eu des journées sombres ces dernières années.