Peu d’intérêt envers la chefferie des partis d’opposition à l’Î.-P.-É.
Radio-Canada
Le Parti libéral de l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau Parti démocratique (NPD) provincial seraient confrontés à des défis dans le recrutement de candidats pour la course à leur chefferie. Environ deux ans se sont écoulés depuis le début des recherches pour un nouveau chef, mais les postes susciteraient très peu d’intérêt.
Le politologue et professeur en sciences politiques à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, Don Desserud, explique que le manque de succès des petits partis dans de récentes élections peut décourager certaines personnes à se présenter à la course à la chefferie.
Quand vous êtes dans un petit parti comme le Nouveau Parti démocratiqueNPD, vous pouvez travailler très très dur, et voir très peu de résultats, de succès, ajoute-t-il.
Les libéraux de l’île tenteraient, quant à eux, de trouver une stratégie pour se distinguer des progressistes-conservateurs.
Avec les libéraux, ils traversent un moment de crise existentielle. Ils essaient de décider ce qu'ils sont, affirme le politologue.
Le manque d’un positionnement stratégique pourrait expliquer leur difficulté à recruter des candidats à la chefferie, selon Don Desserud.
Don Desserud rappelle que le Parti libéral provincial détenait le pouvoir pendant plusieurs années à l’île, mais le parti n’a pas connu de succès dans de récentes élections partielles.
En 2019, ce parti a fini la course au troisième rang.
Selon Don Desserud, le défi du parti sera de trouver un nom qui serait suffisamment fort pour battre l’actuel premier ministre Dennis King.