
Petite mise de fonds pour plus grande liberté
TVA Nouvelles
La pandémie a modifié le portrait économique de bien des familles.
Malgré un contexte incertain, bon nombre d’entre elles ont réussi à économiser davantage (avec un taux d’épargne de 28,2 % pour 2020).
C’est le cas de Marie-Josée et de son conjoint, Luc.
Nouvellement propriétaires d’une maison unifamiliale, ils ont choisi de mettre la mise de fonds minimale de 5 % alors que leur situation financière leur permettait d’investir une plus grande somme.
Ont-ils pris la bonne décision ?
Selon une notaire œuvrant dans le marché du grand Montréal, l’épargne excédentaire des familles québécoises, accumulée depuis le début de la pandémie, a fait bondir le nombre de transactions immobilières sans toutefois avoir le même impact sur les mises de fonds. En voyant leur capital augmenter, les familles sont devenues admissibles à des prêts hypothécaires plus importants. Elles ont préféré contracter une hypothèque plus élevée sans toutefois augmenter le montant de la mise de fonds. Pourquoi ? Pour diversifier leurs placements.
Comme Marie-Josée et Luc, elles choisissent de mettre 5 % de mise de fonds sur leur maison tout en se gardant une somme supplémentaire soit pour acquérir un chalet, pour investir dans les régimes d’épargne-études des enfants ou à la Bourse.
Devant un contexte économique fragilisé par la pandémie, il n’est pas étonnant de voir des acheteurs de plus en plus prudents face à leurs épargnes. Réussir à amasser 5 % de la valeur d’un bien immobilier, même en étant à l’aise financièrement, ça demeure un défi. En devenant propriétaire d’une maison de 400 000 $, notre couple d’acheteurs a tout de même versé un montant de 20 000 $ pour la mise de fonds.
Le choix de Marie-Josée et de Luc s’inscrit dans une tendance qu’on observe actuellement, celle d’une hausse marquée des prêts assurés (5 %) face aux prêts conventionnels (20 %).