Perquisition chez Trump : saisi de documents « top secret »
Radio-Canada
Les agents du FBI ont saisi des documents « top secret » au domicile de l'ancien président américain Donald Trump, en possible violation de la loi sur l'espionnage, selon des documents judiciaires rendus publics vendredi par la justice américaine.
Le mandat de perquisition, qui avait été placé sous scellé, a été rendu public par un juge fédéral de Floride, accompagné d'un inventaire des documents saisis. Parmi ceux-ci figure un concernant le président de la France , selon la même source.
La perquisition, qui a provoqué la fureur des partisans de Trump évoquant une persécution politique, a été menée lundi dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.
Elle semble avoir eu pour objectif de recouvrer des documents hautement confidentiels emportés par l'ex-président à son départ de la Maison-Blanche. Selon le Washington Post, certains documents recherchés pourraient être relatifs à des armes nucléaires.
Donald Trump a, quant à lui, dénoncé une intox, tôt vendredi, sur son réseau social Truth Social.
Il faut bien reconnaître que ces informations telles qu'elles sont mises au jour – et on en saura davantage plus tard – sont hautement confidentielles, bien au-dessus du niveau top secret, a affirmé de son côté vendredi la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, parlant d'une affaire potentiellement très sérieuse.
La volonté – très inhabituelle – du département de la Justice de rendre public le mandat de perquisition, annoncée jeudi par le ministre Merrick Garland, a été favorablement accueillie par Donald Trump.
Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents [...], mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate, a écrit jeudi soir le milliardaire républicain, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.
Les avocats de Donald Trump avaient jusqu'à 15 h, heure avancée de l'Est, pour donner suite à la proposition de Merrick Garland, lequel a assuré jeudi, lors d'une exceptionnelle conférence de presse, avoir personnellement approuvé la perquisition.