
Pensionnats autochtones: Jean Chrétien persiste et signe
TVA Nouvelles
L’ancien premier ministre Jean Chrétien a réitéré, mercredi, qu’il ne savait rien des sévices qui se produisaient dans les pensionnats autochtones alors qu’il était ministre des Affaires indiennes, à la fin des années 1960.
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M. Chrétien a suscité un tollé, dimanche soir dernier, en affirmant sur le plateau de l’émission «Tout le monde en parle» («TLMEP») n’avoir jamais été mis au courant de ces problèmes. Cette déclaration a suscité de la consternation et des démentis.
«Je n’étais pas au courant. C’est sûr que si on m’avait mis au courant, j’aurais agi», a assuré mercredi Jean Chrétien lors d’une entrevue accordée à Patrice Roy sur les ondes de Radio-Canada.
L’ex-ministre a fait valoir qu’à son époque, la question des pensionnats autochtones ne faisait pas les manchettes.
«Je vous dis que ce n’était pas un problème qui faisait la Une. Et d’ailleurs, quelqu’un a vérifié pour moi, et on ne trouvait rien dans les journaux non plus à l’époque. Il n’y avait rien. Faites-là, la recherche. Il n’y a rien, on n’en parlait pas. Alors, ne me reprochez pas quelque chose que je ne connaissais pas», s’est insurgé M. Chrétien.
Après le passage de M. Chrétien sur le plateau de «TLMEP» dimanche, le député néodémocrate Charlie Angus a révélé l’existence d’une lettre envoyée par un enseignant du pensionnat Sainte-Anne en 1968 dénonçant les conditions dans lesquels vivaient les autochtones.