Paul Piché fête ses 70 ans: 5 chansons inoubliables
Le Journal de Montréal
Suffit de quelques notes d’une chanson de Paul Piché pour en plonger plus d’un dans ses souvenirs. Pour souligner les 70 ans de l’artiste (c'est son anniversaire le 5 septembre), voici cinq chansons inoubliables de sa carrière.
Vite accueilli dans le cœur des Québécois grâce à son franc-parler, son authenticité et sa facilité à faire chanter les foules, Paul Piché a incontestablement marqué la fin des années 70 et les décennies suivantes.
Plus de 45 ans de carrière et plus d’une dizaine d’albums plus tard, l’auteur-compositeur-interprète n’a rien perdu de son engagement ou de sa sensibilité. Loin d’émousser son talent, le passage du temps lui a plutôt permis d’emprunter divers chemins.
Laborieux exercice que de choisir seulement quelques chansons dans l’impressionnant répertoire de ce monument de la musique québécoise, qui a d’ailleurs été intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens en mai. Pourtant, certaines sortent du lot et s’élèvent au rang de classiques de la musique québécoise.
Voici cinq chansons inoubliables de Paul Piché:
Heureux d’un printemps
Devenue un véritable hymne pour les Québécois, la chanson très rassembleuse Heureux d’un printemps est assurément une des chansons phares du premier album de Paul Piché lancé en 1977, À qui appartient l’beau temps? L’opus, très populaire, s’est d’ailleurs vendu à plus de 100 000 exemplaires. Presque impossible de ne pas créer un chœur en chantonnant en public les paroles «Heureux d'un printemps qui me chauffe la couenne»!
Y a pas grand-chose dans l’ciel à soir
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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