
Paul Chauvin ou la passion de la francophonie
Radio-Canada
Les réactions ne cessent d’affluer depuis l’annonce du décès de Paul Chauvin mardi dans un accident de voiture. Sa belle-sœur, Hélène Chauvin, a également perdu la vie dans la collision. Sa femme, Lorraine, et son frère et époux d’Hélène, Robert, sont quant à eux hospitalisés avec des blessures graves.
Pour tous, c'est la stupeur. Paul Lachance se dit estomaqué par la nouvelle.
Tous les quatre étaient des personnes impliquées dans la communauté. Quelle grande tristesse et quelle perte pour la communauté, dit celui qui a partagé le quotidien de M. Chauvin pendant plusieurs au moment de la création de l'École secondaire catholique l'Essor de Tecumseh.
Ça a été un choc surtout à cause de la façon dont c’est arrivé. Quand on est une personne âgée et qu’on ne peut pas mourir tranquillement dans son lit, la vie n'est vraiment pas juste, renchérit Carole Papineau, qui connaît la famille Chauvin depuis plus de 40 ans et qui a été élève puis employée à l'école l'Essor sous la direction de Paul Chauvin.
Très émue, Pauline Morais, amie de très longue date, qui a notamment dirigé pendant une vingtaine d'années la chorale du Tricentenaire, parle d'un choc qui l'a frappé au cœur.
Je connais Paul depuis longtemps. C'est un ami de toute la famille. À chaque fois qu'on le rencontrait, il avait toujours des histoires à raconter. Ça laisse un trou énorme dans nos cœurs et dans la communauté, déplore-t-elle.
Né à Pointe-aux-Roches dans une famille d'agriculteurs, il fait ses études chez les Jésuites. À peine sorti de l'université, il est envoyé dans le Nord de l'Ontario pour y fonder et diriger l'École secondaire de la Rivière-des-Français en 1966.
Il poursuit par la suite sa carrière à Sudbury, à l’École secondaire Macdonald-Cartier.
À la fin des années 1970, il est de retour dans le Sud-Ouest. Cette fois-ci, il a le mandat de créer la première école secondaire de la région. C'est chose faite en 1979 avec l'ouverture de l'École secondaire catholique l'Essor de Tecumseh.