Patrik Mathews passible de 25 ans de prison après la décision d’un juge américain
Radio-Canada
À la demande de la poursuite, un juge du Maryland a accepté de renforcer par la notion de terrorisme les accusations portées contre Patrik Mathews. Cette décision permet d’allonger la peine possible de l'ancien réserviste des Forces armées canadiennes.
Cette pratique juridique, qui s'applique dans les cas où l'on estime qu'un crime fait la promotion d'infractions fédérales liées au terrorisme, se traduit par une peine maximale de 25 ans derrière les barreaux.
Patrik Mathews, 28 ans, de Beauséjour, au Manitoba, et le vétéran de l'armée américaine Brian Mark Lemley Jr. ont tous deux plaidé coupables à des accusations relatives aux armes à feu dans le cadre d'un complot visant à déclencher par la violence une guerre raciale aux États-Unis.
Le complot a été révélé grâce aux écoutes téléphoniques du FBIFederal Bureau of Investigation, à la surveillance des accusés et aux conversations avec un agent infiltré. Le plan visait à perturber violemment un rassemblement en faveur du port d'armes à feu dans la capitale de l'État de Virginie, en janvier 2020.
Après une journée d'audience, le juge du tribunal de district américain Theodore Chuang a décidé que le renforcement des accusations par la notion de terrorisme s'appliquerait à la peine de Patrik Mathews.
Les deux accusés doivent comparaître à nouveau et connaîtront leur peine jeudi.
Plus tôt lundi, le procureur adjoint des États-Unis, Thomas Windom, avait déclaré qu'il souhaitait que le juge renforce les accusations car les plans des complotistes comprenaient l'attaque de fonctionnaires et d'installations fédéraux.