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Patrick Roy a pris le champ avec sa Ferrari
Le Journal de Montréal
ELMONT | À Montréal, Martin St-Louis aime bien parler par paraboles, expliquer ses idées par des allégories. À Long Island, Patrick Roy, lui, préfère les comparaisons, les anecdotes.
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Avant la rencontre d’hier, l’entraîneur-chef des Islanders, appelé une fois de plus à expliquer son choix de préférer Ilya Sorokin à Semyon Varlamov, son gardien des deux premières rencontres, a raconté une histoire que lui a rappelée son père dans les heures précédentes.
« À l’époque, François Allaire, notre entraîneur des gardiens avec le Canadien, avait dit de Brian Hayward qu’il était une Cadillac. Et que moi, j’étais une Ferrari. C’est la même chose pour nous, a mentionné Roy en matinée. Après y être allé avec notre Cadillac pour les deux premiers matchs, j’y vais avec notre Ferrari. »
Sauf que, contrairement aux années où Hayward et Roy ont remporté le trophée Jennings trois années de suite, la Ferrari a pris le champ.
Sorokin a cédé deux fois sur les six premiers lancers des Hurricanes. Une mise en bouche parfaite pour un revers de 3 à 2.
Roy a finalement remisé sa Ferrari au profit de sa Cadillac un peu avant la mi-parcours. Sorokin venait d’accorder un but douteux à Sebastian Aho, sur un tir des poignets décoché du haut de l’enclave. Trois buts sur 14 lancers.