Passion chocolat : un peu, beaucoup, énormément
Radio-Canada
Que serait Pâques sans ses œufs en chocolat? La tradition perdure pour le plus grand bonheur des gourmands et des chocolatiers.
François Lemire, le copropriétaire de la boutique Eddy Laurent sur l’avenue Maguire à Québec, l’avoue sans détour et dans un grand sourire : La fête de Pâques pour un chocolatier, c’est Noël.
Et pour cause, c’est à ce moment-ci de l’année que le commerçant vend le plus. La pandémie n’a pas calé les estomacs et freiné les envies de gourmandises.
Vu les commandes, la clientèle est au rendez-vous. On a de grosses journées, on est bien parti.
À La Fudgerie aussi, les affaires s’annoncent bonnes. L’enseigne, qui compte deux boutiques dans la Capitale-Nationale, fête ses 20 ans cette année. Jacques Thivierge, le fondateur, n’est pas peu fier.
Cette fois encore, il a ressorti son coco de Pâques mis au point en 2021 et qui a rencontré un franc succès. On s’était fait surprendre, on avait vendu tout ce qu’on avait avant Pâques, se souvient-il.
Pas question de se faire à nouveau avoir : les quantités produites ont été revues à la hausse, mais pas autant qu’il aurait aimé. Le personnel manquant, on produit ce qu’on peut et non ce qu’on veut. On en a fait une cinquantaine et on n’en a quasiment plus.
Mais au fait, c’est quoi, un coco de Pâques? C'est un œuf qui a une forme un peu spéciale, révèle son créateur.
Une partie de la coquille est en effet creusée, comme taillée, laissant apparaître des carrés ou des triangles brillant d’un éclat particulier. On y voit des teintes de cuivre, d’or, de bleu ou de rose.