Pascal Siakam et les Raptors heureux d’être enfin à la maison
Radio-Canada
Seul devant une foule de journalistes, Pascal Siakam affichait un large sourire, lundi, plus grand que tous ceux qu'il a arborés au cours des des 19 derniers mois, soit depuis le dernier match des Raptors à Toronto.
À vrai dire, le Camerounais rayonnait. Et pour cause, il a pris soin de lui depuis la difficile fin de saison de son équipe en mai.
Il faut dire que la dernière année et demie a été pour le moins ardue pour le natif de Douala. Après les séries 2020, Siakam a confié ne plus se reconnaître sur le terrain, dépassé par tout ce qui se passait dans le monde. La saison suivante, alors que les Raptors étaient contraints de jouer en Floride, il a éprouvé des difficultés à s'adapter et il a plus tard contracté la COVID-19.
Et puis, parce que ce n'est pas tout, le joueur vedette des Raptors s'est blessé à l'épaule alors qu'il reprenait du poil de la bête. Sa blessure a demandé une opération, la première de sa vie.
Je ne voulais pas de l'opération. Je suis du Cameroun, je suis Africain. Je pense toujours pouvoir prendre une sorte de remède ou quelque chose du genre et m'en tirer, a lâché Siakam en ricanant. Mais c'était pas mal le seul choix à faire.
L'athlète de 27 ans est passé sous le bistouri en juillet. À cause de sa réadaptation, il ratera le début de saison de son équipe, son retour au jeu étant estimé entre fin novembre et début décembre.
Tout se déroule super bien. J'ai passé l'été à m'entraîner à Los Angeles et les signes sont bons. Je suis très enthousiaste à l'idée de revenir au jeu. Je suis aussi content d'avoir pu rentrer [à Toronto], de sentir l'air froid de l'aréna à nouveau. Tout semble normal, a laissé tomber la vedette des Raptors d'un air soulagé.