
Pas question pour la Caisse de quitter Israël
TVA Nouvelles
Malgré les pressions de certains groupes activistes, la Caisse de dépôt n’a nullement l’intention de retirer ses investissements dans des entreprises liées à Israël.
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«Nous, on a dit publiquement qu’il n’y aurait plus d’investissements dans la zone de guerre. On prend ces enjeux-là très au sérieux et on partage les préoccupations de la société civile là-dedans» a répondu le PDG Charles Emond lorsqu’interrogé en marge de la présentation des résultats de la Caisse.
Le groupe Québec URGENCE Palestine a tenu une conférence de presse jeudi dernier devant les bureaux de la CDPQ, accusant la Caisse d’avoir pour plus de 14 milliards $ d’investissements dans des entreprises «complices des crimes commis par Israël».
M. Emond a tenu à rectifier les faits et souhaite qu’on évite de faire certains amalgames. «On lance beaucoup de grands chiffres, mais la réalité c’est que nos investissements en Israël c’est 0,1 pour cent de notre portefeuille au total, soit 400 millions», a-t-il précisé.
«Le chiffre de 14 milliards est basé sur une liste d’entreprises produite par l’ONU. Mais quand on décompose ce 14 milliards-là, on trouve des entreprises comme Google ou Méta par exemple. C’est un peu difficile d’imaginer que ce type d’entreprises contribuent à des crimes de guerre», a-t-il fait valoir.
La Caisse n’a donc pas l’intention de se «désinvestir d’Israël». «On se fait conseiller et on reste attentif à la situation. Et on respecte toutes nos obligations légales partout où on opère», a tenu à préciser M. Emond.