Pas de traversiers entre l’Î.-P.-É. et la N.-É. : des entreprises sont très nerveuses
Radio-Canada
Les effets d’annuler le service de traversier entre l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse au moins jusqu’à la mi-juillet seront dévastateurs, craignent les propriétaires d’entreprises de l’est de l’Île-du-Prince-Édouard.
Le service est interrompu depuis la fin de semaine et Northumberland Ferries a annoncé lundi que les problèmes mécaniques du NM Confederation le mettront hors service pendant de trois à quatre semaines.
Un deuxième traversier, le NM Saaremaa 1, est toujours en cale sèche au Québec et ne devrait pas arriver avant le début de juillet.
L’industrie du camionnage subit les contrecoups de l’arrêt du traversier entre les deux provinces.
« Ça nous cause de sérieux maux de tête, car c’est un service essentiel pour les deux provinces. »
En étant forcé à passer par le pont de la Confédération pour entrer et sortir les produits de l’Île-du-Prince-Édouard, il peut en coûter jusqu’à 300 $ de plus par transport qui part de Halifax, une augmentation qui pourrait avoir un impact jusqu’au consommateur, notamment dans l’industrie de la pomme de terre, estime-t-il.
Trish Carter, du Galla Design Studio de Belle River, a l’impression de revivre un autre cauchemar.
Nous sommes passés par le bris du traversier l’été dernier. Nous sommes passés par la tempête Fiona et maintenant nous devons nous occuper de cela, énumère-t-elle.
En juillet dernier, le MV Holiday Island a pris feu. Personne n’a été grièvement blessé, mais on a déterminé que le navire était irréparable et mis au rebut.