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Pas de savon ni pâte à dents pour celle qui voulait empoisonner Trump
TVA Nouvelles
Privée de savon, de pâte à dents et d’appels téléphoniques avec sa famille, la Québécoise accusée d’avoir tenté d’empoisonner Donald Trump se plaint de ses conditions de détention exécrables dans une prison de Washington.
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Dans une requête soumise au tribunal le 25 octobre dernier par son avocat, la résidente de l’arrondissement Saint-Hubert à Longueuil dénonce le fait d’être incapable de se payer plusieurs articles et services de base là où elle est détenue, car le gouvernement américain l’empêche d’avoir accès à son argent.
« Les résidents n’obtiennent rien de plus qu’une combinaison et des chaussures », peut-on lire.
« Présentement, Mme Ferrier n’a littéralement pas assez d’argent pour acheter du savon » ni parler « à ses enfants ou ses petits-enfants », poursuit son avocat.
Ce dernier demande que le FBI remette à sa cliente, qui est en attente de son procès, la somme de 2300 $ qu’il avait saisie lors de son arrestation en septembre 2020. Le corps de police fédérale aurait refusé de le faire à maintes reprises.
La magistrature n’a pas encore pris de décision à ce sujet.
Pascale Ferrier, qui est d’origine française, est accusée d’avoir tenté d’envoyer une lettre empoisonnée à la ricine – un poison végétal extrêmement toxique – à l’ex-président américain Donald Trump.
Elle avait aussi expédié d’autres missives à des agences fédérales dans l’État du Texas.