Pas de retard pour Nemaska Lithium à Bécancour
TVA Nouvelles
Malgré les nombreux remous liés au projet Nemaska Lithium, l'entreprise assure que la construction de son usine dans le parc industriel de Bécancour, au Centre-du-Québec, n'accuse pas de retard. Notre équipe a eu un accès exclusif au chantier.
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Une étape importante a été franchie dans les derniers jours: l'installation d'une première cuve. Une centaine de ces réservoirs prendront place à l'intérieur du bâtiment pour transformer le lithium.
«C'est quand même assez complexe, parce que, vous voyez, ils sont assez hauts, ils ne sont quand même pas si gros en diamètres. Donc, les rentrer dans le bâtiment, ça exige plusieurs précautions», a expliqué Martin Simard, surintendant en hydrométallurgie chez Nemaska Lithium.
La production d'hydroxyde de lithium se fera à partir de minerai extrait de la mine Whabouchi. La roche concassée arrivera par wagon, sur les rails du chemin de fer qui sera prolongé à l'arrière du bâtiment. Pour arriver au produit fini, plusieurs étapes seront nécessaires.
«On va chauffer le minerai, on va le diluer, le décanter dans les cuves, on va le filtrer aussi. On a notre section de cristallisation et on va le sécher pour faire la poudre», a détaillé M. Simard.
La poudre servira à faire des cathodes, donc la partie positive de la batterie. Ford fait partie des futurs acheteurs de cette matière auprès de Nemaska Lithium.
La pureté de l'hydroxyde de lithium sera primordiale, car elle aura une incidence sur la durabilité des batteries.
La production doit démarrer en 2026. Le chantier mettra les bouchées doubles d'ici la fin de l'année en accueillant quelque 800 travailleurs. Une fois en marche, l'usine de Nemaska Lithium prévoit d’embaucher 250 personnes.