Pas assez d’heures de glace pour le hockey féminin en Mauricie
Radio-Canada
L’Association de hockey féminin de la Mauricie en est à sa toute première saison d’existence, mais l’organisation doit composer avec des heures de glace moindres et irrégulières.
Les six équipes féminines qui forment l’association disposent actuellement de deux plages horaires de 50 minutes par semaine pour pratiquer à Trois-Rivières.
Un problème qui n’est pas nouveau. Si les associations de hockey sont souvent affiliées à une municipalité qui leur garantit du temps de glace, l’organisation féminine n’est hébergée par aucun aréna puisque ses joueuses viennent d’un peu partout dans la région.
On est peut-être rendus à faire une demande au conseil de Ville, estime Daniel Boisvert, président de l’Association du hockey féminin de la Mauricie.
« Voir s’il y a moyen que l’association soit reconnue comme une association de Trois-Rivières pour avoir des heures de glace supplémentaires. Est-ce qu’on va prendre toutes les heures de glace? Sûrement pas, mais on va prendre les heures dont on aurait besoin comme toutes les autres associations. »
Pour le moment, l’organisation doit louer du temps de glace à la pièce. Cela veut dire des déplacements fréquents pour les joueuses et leurs familles.
En pleine semaine, les pratiques sont à Drummondville, Saint-Cyrille, Daveluyville, ce n’est jamais à Trois-Rivières. Donc c’est sûr que les déplacements sont grands, mais pour aller chercher l’élite, ce calibre-là au niveau féminin, c’est sûr qu’il faut couvrir deux régions, précise la mère d’une joueuse.
Si l’association a recueilli 230 inscriptions de joueuses cette année, la majorité évolue au sein d’équipe masculine, notamment en raison des coûts.
Ça nous amène à faire plus de transports, d’hébergements, de repas, comparativement avec un garçon qui va avoir ses matchs rapprochés, explique une autre mère.