Party au Centre Bell: des propriétaires de bars choqués
TVA Nouvelles
Le premier spectacle d’envergure au Centre Bell samedi, où toutes les règles sanitaires n’ont pas toujours été respectées par le public, a choqué certains propriétaires d’établissements licenciés qui souhaitent depuis longtemps laisser plus de liberté à leurs clients.
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Durant le public du spectacle de Ricky Martin et Enrique Iglesias samedi, plusieurs spectateurs se sont laissé aller à danser, chante, et même retirer leur masque lors de l’événement réunissant près de 15 000 personnes.
Pendant ce temps, les bars, clubs et boîtes de nuit suffoquent depuis des mois parce que la danse est interdite, le port du masque obligatoire et que leur capacité est limitée à 50 %.
«Quand on a vu [les images], on a été très surpris, a expliqué en entrevue à TVA Nouvelles Mathieu Drapeau, propriétaire du club Unity. Nous, ça fait à peu près deux ans qu’on applique les mesures strictes. Quand on a pu rouvrir, le monde ne pouvait pas danser, ils devaient être assis à leur place... Que le Centre Bell ouvre aussi rapidement sans mesure, ça nous a complètement choqués», a soutenu le tenancier.
L’organisation du Centre Bell a fait savoir en entrevue au «Québec Matin» mardi matin que même si des écarts avaient été notés lors du spectacle, toute personne qui se déplaçait dans l’amphithéâtre devait porter le masque, et la mesure était appliquée.
N’empêche, les propriétaires de bar jugent que la situation est injuste.
«Nous, on a eu une gradation, et on a encore des interdictions, on ne peut rien faire d’autre», a dénoncé M. Drapeau.