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Parti conservateur : Alain Rayes a sondé l’intérêt de Jean Charest
Radio-Canada
Le député conservateur Alain Rayes confirme qu’il a appelé l’ex-premier ministre du Québec au cours des derniers jours pour sonder son intérêt à se lancer dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada.
Oui, j’ai parlé avec Jean Charest, comme j’ai parlé avec plusieurs autres personnes, a commenté le député fédéral de Richmond-Arthabaska dans une entrevue accordée lundi à l’émission Tout un matin.
M. Rayes n’a pas révélé les états d’âme de M. Charest. Est-ce que Jean Charest, où il est rendu dans sa carrière, a toujours le goût? C’est une autre chose. C’est une question qu’il faudrait lui poser à lui, a-t-il laissé tomber pour éviter de dévoiler la teneur de leur conversation.
S’il dit avoir parlé à d’autres candidats potentiels, M. Rayes ne s’est cependant pas gêné pour vanter le potentiel de M. Charest, qui a déjà dirigé le défunt Parti progressiste-conservateur, après avoir été ministre dans le gouvernement de Brian Mulroney.
Jean Charest, je le connais depuis très longtemps, quand j’étais maire de Victoriaville. Il ne provenait pas nécessairement de ma famille politique au niveau provincial – j’étais avec l’Action démocratique du Québec à ce moment-là, a-t-il observé.
« Mais ça reste pour moi une machine politique, un orateur exceptionnel qui connaît le Québec, qui à mes yeux serait un adversaire redoutable pour Justin Trudeau, ou Chrystia Freeland, si Justin Trudeau décidait de quitter. »
Il y a deux ans, Jean Charest avait songé à briguer la succession d'Andrew Scheer, mais n'avait finalement pas fait le saut. Il avait dit avoir beaucoup réfléchi et que son cœur [avait] beaucoup balancé, mais avoir décidé de passer son tour en raison des changements survenus au parti depuis son départ, 20 ans plus tôt.
Le parti a changé. Moi, il y a des sujets sur lesquels, évidemment, j'ai des principes, comme l'environnement, mais aussi des questions sociales sur lesquelles j'ai pris des positions, avait-il expliqué dans une entrevue à Radio-Canada.
Il avait aussi évoqué sa vie familiale heureuse et sa vie professionnelle très active et des règles de course à la direction défavorisant un candidat de l'extérieur. Les échéanciers sont très serrés, ça ne donne pas beaucoup de temps pour recruter des nouveaux membres et mettre sur pied une organisation nationale, avait-il noté.