Parcs et terrasses assiégés!
Le Journal de Montréal
Des Montréalais ont profité du premier week-end chaud de l’année pour se lancer à l’assaut des parcs et des terrasses, où plusieurs ont bronzé sous les rayons du soleil samedi.
« Ça fait tellement du bien. C’est notre première terrasse de l’année. Disons qu’on est venues fêter le beau temps », a lancé en ricanant Sarah, en compagnie de ses amies Evan et Camille.
Les trois jeunes femmes étaient loin d’être les seules à siroter un verre à l’extérieur, rue Saint-Denis. Le Journal a constaté que la plupart des terrasses étaient bondées en après-midi, grâce à une température d’environ 18 °C.
« Plus de passeport sanitaire, l’été s’en vient, tout le monde est léger et content... Qu’est-ce qu’on pourrait demander de mieux ? » a philosophé Éléonore Bastien, qui mangeait une glace sur un banc, en regardant les passants sur l’avenue Mont-Royal.
Tout le monde dehors
Les parcs de la métropole débordaient eux aussi de monde samedi. Plusieurs en ont profité pour réaliser un pique-nique avec des proches qu’ils n’avaient pas vus durant l’hiver.
« Avec la COVID, je ne voyais pas tous mes amis chez moi. On ne prenait pas de risque. Là, je m’en vais à une fête. C’est dehors, je me sens plus safe. Il était temps que la chaleur revienne », mentionne Guillaume Mancuso, en direction du parc Laurier avec son vélo.
Au parc du Père-Marquette, dans Rosemont, plusieurs Montréalais sont sortis dehors pour bouger. Certains jouaient à la pétanque, d’autres s’amusaient dans le parc de planche à roulettes ; d’autres encore s’affrontaient dans des matchs de soccer.
« On dirait que soudainement, la vie est revenue dans le quartier. C’est comme s’il y avait le double d’habitants ici quand on regarde tout le monde dehors », constate Yan Vachet, venu jouer une partie de volleyball avec sa partenaire de jeu Lysandre Cadori.
L'organisme Parents-Secours, qui offre des refuges temporaires aux enfants et aînés qui se sentent menacés ou en danger dans la rue, tente de séduire une nouvelle génération de bénévoles. Les millénariaux qui ont grandi avec ces pancartes protectrices veulent maintenant perpétuer la tradition, alors que l'organisme compte 2337 foyers-refuges à travers le Québec.