
Parc de la Pointe-Taillon : la MRC de Lac-Saint-Jean-Est en faveur d’un nouveau nom
Radio-Canada
Le parc national de la Pointe-Taillon pourrait changer de nom pour devenir le parc national du Lac-Saint-Jean. La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a étudié cette option en vue de mieux inclure les différents secteurs qui ont été créés au cours des dernières années.
Les élus de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est ont adopté une résolution en faveur d'un changement de nom mardi soir, une proposition soumise par la table d’harmonisation formée par la Sépaq.
La principale raison pour adopter un nom plus représentatif en ce qui a trait au territoire, c’est que des touristes se trompent de destination et confondent les secteurs, ce qui crée de l’insatisfaction.
Quand les gens venaient au Camp-de-Touage-les-Îles à Saint-Gédéon, ils allaient au parc national de la Pointe-Taillon, souvent ils se ramassaient avec leur roulotte. Je sais, je vis à Saint-Gédéon, ils se ramassaient avec leur roulotte à Saint-Henri alors que c’est à Saint-Gédéon qu’ils voulaient aller, a expliqué Louis Ouellet, préfet de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est.
Avec les récents agrandissements, le parc national de la Pointe-Taillon s’étend maintenant sur cinq municipalités : Péribonka, Saint-Henri-de-Taillon, Sainte-Monique-de-Honfleur, Alma et Saint-Gédéon. Ces municipalités font partie du comité qui recommande ce projet, tout comme des organisations touristiques du secteur.
L’appellation parc national du Lac-Saint-Jean, je pense que ça dit bien ce que c’est. Il n'y a pas d’ambiguïté à savoir où il est, dans quel secteur il est, qu’est-ce qu’il touche, alors je pense que c’est quelque chose qui pourrait être intéressant, a ajouté le préfet Louis Ouellet.
Selon ce qu’a expliqué mardi soir le directeur du parc, François Guillot, cette étape était nécessaire avant d’aller voir le ministère de l’Environnement, qui est propriétaire du parc, pour qu’il enclenche le processus de changement de nom.
Celui-ci concerne également la Commission de toponymie et devrait s’étendre sur une période allant de 12 à 18 mois. Le nouveau nom sera officialisé par un décret du conseil des ministres.
Avec les informations de Laurie Gobeil et de Pascal Girard