Panne massive de Rogers : une erreur lors de la mise à jour du réseau serait en cause
Radio-Canada
Rogers a soumis vendredi soir des explications au CRTC au sujet de la panne massive qui a privé des millions de Canadiens de ses services de télécommunication le 8 juillet dernier, empêchant même l’accès à des services d’urgence comme le 911. Selon l’entreprise, une erreur lors de la mise à jour du réseau est à l’origine de la panne.
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) avait donné à Rogers jusqu’au 22 juillet pour fournir des explications, date limite que l’entreprise a respectée.
Elle explique dans sa lettre qu’une mise à jour de son réseau a provoqué un dysfonctionnement qui a interrompu ses services de télécommunications très rapidement.
Le CRTC affirme que Rogers lui a envoyé deux versions de sa lettre. Une première fournit des explications détaillées et des plans pour éviter de telles pannes dans le futur. Une autre contient de nombreux passages caviardés afin de protéger des informations sensibles sur ses opérations contre la concurrence. C’est cette dernière version qui est accessible aux médias.
L’entreprise se dit cependant aussi transparente que possible dans les réponses qu’elle offre au CRTC afin de regagner la confiance des Canadiens.
Elle assure également avoir engagé une tierce partie indépendante pour analyser ce qui s’est passé.
Des représentants de Rogers devront témoigner devant un comité parlementaire à Ottawa lundi afin d’expliquer la cause de la panne, mais aussi les mesures que l’entreprise compte prendre pour éviter que cela ne se reproduise.
Rogers assure également dans sa lettre qu’il lui aurait été impossible de rétablir ses services d’urgence plus rapidement.
L'étendue du problème, qui a déconnecté tous les services sans fil et câblés pour ses clients et les autres fournisseurs qui utilisent le réseau de Rogers, signifiait que la seule façon de restaurer les services 911 et d'alerte était de s'attaquer au problème à la source plutôt que de cibler spécifiquement ces zones pour des réparations prioritaires.