
Panne chez Rogers: les télécoms seront forcées de s’entraider en cas d’urgence
Le Journal de Montréal
Les entreprises canadiennes de télécommunications devront s’entendre d’ici la fin de l’été sur un protocole d’«assistance mutuelle» lorsqu’une d’entre elles subit une panne majeure, a dit le ministre François-Philippe Champagne à la sortie d’une rencontre avec des dirigeants de l’industrie lundi après-midi.
• À lire aussi: La panne chez Rogers a compliqué les achats partout au pays
• À lire aussi: La gestion de la panne de Rogers est une « catastrophe »
• À lire aussi: «Réseau le plus fiable au pays»: demande d'action collective contre Rogers pour publicité trompeuse
M. Champagne a réitéré au PDG de Rogers, Tony Staffieri, lors de la rencontre que la situation créée par la panne majeure vendredi dernier était «inacceptable, point final», et que les millions de clients affectés devront être indemnisés «de manière proactive».
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a aussi annoncé que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) mènera une enquête sur les causes de la panne en plus de rendre des recommandations au gouvernement sur les meilleures pratiques à adopter.
«Mon rôle aujourd’hui c’était de leur dire ce à quoi moi je m’attends de [Rogers]. Je leur ai dit clairement et sans équivoque en parlant au nom des Canadiens et Canadiennes et des millions de clients de Rogers et je pense que le message a été entendu», a-t-il dit aux médias.
Objectif «résilience»
L’objectif du ministre est d’améliorer la «résilience» du réseau canadien en mettant en place un plan d’action en cas de panne majeure. Les télécoms ont 60 jours pour parvenir à une entente.