
Pandémie : la situation se dégrade à l’échelle mondiale
TVA Nouvelles
Après deux mois de décrue, la pandémie de COVID-19 s'est faite plus virulente cette semaine dans le monde, en raison d'une dégradation de la situation sanitaire en Europe et aux États-Unis: voici les évolutions hebdomadaires marquantes, issues d'une base de données de l'AFP.
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Indicateur important, le nombre des cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une fraction du nombre réel des contaminations et les comparaisons entre pays sont à prendre avec précaution, les politiques de tests différant d'un pays à l'autre.
Avec 410 654 contaminations enregistrées quotidiennement cette semaine, l'indicateur repart en légère hausse au niveau mondial (+2% par rapport à la semaine précédente), avec toutefois des situations très contrastées selon les régions, selon un bilan de l'AFP arrêté à jeudi.
La pandémie, qui reculait depuis fin août, a regagné du terrain notamment en Europe dans les pays où la vaccination est moins avancée, mais aussi au Royaume-Uni qui a levé cet été quasiment toutes les restrictions.
Cette semaine, la situation s'est encore dégradée en Europe, avec une poussée de 16% des cas répertoriés, et le nombre de cas est reparti à la hausse au Moyen-Orient (+2%).
Dans les autres régions, les contaminations poursuivent leur décrue: -16% de cas en Asie, -13% en Afrique, -13% dans la zone États-Unis/Canada et -4% dans la zone Amérique latine/Caraïbes.
Selon l'OMS, le nombre réel des contaminations au COVID-19 en Afrique est sept fois plus élevé que les chiffres officiels, qui ne prennent pas en compte des sujets non détectés faute de tests.