
Pandémie et guerre causent de l’anxiété chez les jeunes de l’Atlantique
Radio-Canada
Il y a eu une augmentation de 200 % de l’utilisation du service Jeunesse J’écoute en Atlantique depuis deux ans. Oui la pandémie y est pour beaucoup, mais des intervenants ont aussi observé une augmentation des appels et messages textes depuis le début du conflit en Ukraine.
Sarah Benkirane, directrice des opérations cliniques chez Jeunesse J’écoute, est convaincue que le service est plus essentiel que jamais.
En contexte de pandémie, les jeunes ont besoin de parler avec quelqu’un, dit-elle.
L’organisme indique que son service a été utilisé plus de 20 000 fois par les jeunes des provinces atlantiques au cours de la dernière année.
Selon Mme Benkirane, la pandémie, mais aussi le retour à la normale inquiète les jeunes.
La réalité des jeunes a beaucoup changé au cours des deux dernières années et les jeunes sont très curieux de savoir comment faire face à cette nouvelle réalité, comment anticiper les changements dans leur communauté ou leur cercle d’amis, explique-t-elle.
L’organisme indique aussi avoir reçu une augmentation des demandes en lien avec la guerre en Ukraine. Selon Mme Benkirane, les enfants et les adolescents ont exposés à ces nouvelles sur les réseaux sociaux.
On ouvre Instagram, on ouvre TikTok et on voit plein de choses par rapport à la guerre, observe-t-elle.
Pour venir en aide aux enfants et aux adolescents, l’organisme utilise les services de professionnels, mais aussi de bénévoles. Ils sont plus de 2000 au pays qui répondent pour la plupart aux textos des jeunes.