
Padre, une nouvelle série franco-canadienne pas toujours catholique
Radio-Canada
Le comédien québécois Maxime Denommée est la tête d'affiche d'une série télé intitulée Padre, dont le tournage est en cours dans une église de Winnipeg, au Manitoba.
La Manitobaine Danielle Sturk et le Québécois Jim Donovan sont les réalisateurs des 13 épisodes de cette coproduction Manitoba/Québec qui réunit des comédiens de partout au pays.
« Les comédiens viennent de Montréal, de Toronto, de Vancouver et du Manitoba. C’est la première fois que le comédien Maxime Denommée vient au Manitoba. »
L’histoire basée, sur une idée originale d’Alberto Simone, est celle d'un homme qui s'appelle David Lacombe, alias le Padre. C'est un prêtre montréalais au passé trouble qui est envoyé dans une église désœuvrée au Manitoba.
Incarné par Maxime Denommée, le Padre est un personnage complexe. Il envoyé dans cette église pour se refaire mais c'est aussi une église abandonnée depuis 10 ans... Il est là aussi pour éloigner les squatteurs parce que les squatteurs ont envahi le lieu, mais c'est un peu le contraire qui se produit, parce qu'au lieu de faire fuir les gens, il les attire. Il a un don d'empathie avec ses pénitents.
Pour Danielle Sturk, le message de la série relève de l’humain. Pour moi, c'est de comprendre les êtres humains. On a tous des failles, des problématiques. Pour moi, aussi, la santé mentale est très importante. Tout le monde qui arrive dans l'église a une difficulté psychologique émotive relationnelle, soit avec eux-mêmes, soit avec quelqu’un d’autre.
Le prêtre fait des rencontres qui l'aident à comprendre. Par la force de son écoute, il aide les autres, mais il se sauve aussi lui-même.
Le message de la série se veut davantage spirituel que religieux, centré sur le pouvoir de l’empathie et du pardon. Avec sa grande écoute et son savoir-faire, le Padre arrive à aider les gens, à comprendre comment faire pour améliorer leur situation, confie Danielle Sturk.
« Lui-même doute de l'existence du Dieu de la religion catholique. La seule chose sur laquelle repose sa foi, ce sont les échanges qu'il a avec ces gens-là. »